Le WAQ dans l’œil de NUBEE

Se rendre au WAQ à trois représentait une occasion de pouvoir assister simultanément à toutes les conférences susceptibles de nous intéresser. David, Jean-Michel et moi-même avons donc pu profiter au maximum de l’ensemble de l’offre du plus grand rassemblement numérique francophone du genre en Amérique du Nord.

Rand Fishkin, fondateur de SparkToro, et auparavant co-fondateur de Moz and Inbound.org : The SEO world in 2018 fut l’un des moments forts du WAQ, Il a été confirmé que le référencement naturel reste la meilleure façon de bien se positionner sur les moteurs de recherche tels que Google. Statistique marquante : selon Jumpshot data, 49 % des résultats de recherche sur Google ne génère aucun clic et les résultats « payés », comme ceux obtenus par une campagne Adwords, génèrent moins de 5 % des clics, ce qui indique qu’il est plus rentable d’investir dans une stratégie de référencement naturel que d’investir dans le référencement payant. C’est vers ce type de stratégie numérique que nous tentons d’orienter nos clients, d’où notre appréciation marquée de cette conférence. Voici l’intégral de la présentation du conférencier.

 

La conférence d’Ilya Grigorik, Web Performance Engineer chez Google, Building the Web of Tomorrow, Together traitait pour sa part de la forte tendance du mobile only ou, en français, du concept de navigation uniquement sur le mobile. En effet, présentement 17 % des jeunes utilisateurs naviguent sur le web uniquement à partir de leur téléphone cellulaire. Un autre des sujets abordés et à surveiller fut celui des PWA (Progressive Web App), soit l’intégration des applications directement dans les navigateurs web. On y a entre autres donné l’exemple de Starbucks, qui a mis de côté son application native nécessitant beaucoup de ressources du cellulaire et opté pour une PWA qui, elle, totalise 233 kb. Assez impressionnant!

Toujours lors du WAQ 2018, lors de la conférence de Sylvain Perron, directeur & co-fondateur chez Botpress nommée Les chatbots : la révolution de l’expérience client, nous avons découvert qu’une entreprise québécoise avait développé un cadre logiciel à code source libre (framework open source) pour concevoir des bots. À titre informatif, Botpress est le 2e framework de développement de bots le plus utilisé dans le monde. Dans cette conférence, nous avons appris que les chatbots seront de plus en plus présents et utilisés par les entreprises et qu’ils changent la manière dont ces dernières interagissent avec les utilisateurs. Le conférencier insistait par ailleurs sur le fait que les chatbots diminuaient le temps de réalisation d’une tâche. Par exemple, dans le cadre d’une commande d’un produit aussi banal que du dentifrice sur Amazon avec Alexa (assistant vocal d’Amazon), il est plus rapide de faire une commande vocale que de se déplacer dans une pharmacie pour l’acheter, car le produit en question est commandé puis livré à la porte de l’acheteur le lendemain. En définitive, les interactions mobiles avec la clientèle seront de plus en plus prises en charge par des bots. Ceux-ci viendront améliorer et simplifier l’expérience client et feront dorénavant intégralement partie de l’environnement des entreprises et de leurs clients.

Nous avons aussi eu droit à un autre exposé fort intéressant, soit Visual Trumpery: How to Fight Against Fake Data and Visualizations—From the Left and From the Right. On nous y a parlé du caractère essentiel d’une bonne représentation des données et démontré comment une simple variable peut changer et préciser les résultats. De plus, nous y avons découvert Flourish, cette source permettant de présenter des données visuelles de façon dynamique et de plusieurs manières.

Édith Jolicoeur, que l’on a reçue lors de la plus récente édition de la Rentrée du numérique, était aussi présente. Sa conférence L’incroyable pouvoir des nano-influenceurs – ou comment performer de façon organique sans tricher nous a beaucoup interpellés et fait réaliser à quel point Facebook nous a amenés à payer systématiquement si on souhaite qu’une publication soit vue par un maximum de gens. Nous avons également bien aimé en apprendre davantage sur la théorie des nano-influenceurs (vous), ces derniers permettant d’obtenir des résultats, de la visibilité et d’être vu par un maximum de personnes tout à fait gratuitement sur Facebook. Enfin, c’est par le biais du récit d’une expérience vécue que la conférencière nous a démontré sa fameuse théorie; nous vous invitons à lire son article sur le sujet ici et à voir la vidéo TEDx qui vous résumera parfaitement les propos de la consultante branchée. 

Lors de la conférence intitulée Identifier les failles de votre expérience utilisateur en ligne, on nous a confirmé l’importance de tester les interfaces et les systèmes que nous créons pour les utilisateurs. Il est possible d’effectuer des tests en personne, des tests en ligne, des tests A B, des analyses des statistiques de visite d’un site tout autant que des analyses pouvant être réalisées avec des Heatmap comme hotjar. En complément d’information, voici un outil fort utile à connaître pour faire des tests A B gratuitement, soit Google Optimized, qui permet de le faire un site à la fois dans sa version gratuite. Il s’agit donc du parfait outil à utiliser lorsque nous en sommes à nos premières armes en matière de tests A B! 

Accessibilité : 5 petites victoires à appliquer maintenant, une conférence forte intéressante ainsi qu’un excellent rappel de l’importance de tenir compte de l’accessibilité sur le Web. On y a appris que 10 % des utilisateurs du Web naviguent avec un handicap « classique » (malvoyant, problème moteur, etc.). On y apprenait également que le souci d’accessibilité s’applique de manière générale et dans une multitude de contextes. Par exemple, un internaute souffrant d’une blessure ou un parent qui tient un bébé qui doivent tous deux naviguer sur leur mobile. Au final, en plus d’en apprendre davantage sur l’accessibilité en tant que telle, nous surtout réalisé l’impact de cette dernière sur nous tous.

Nous avons aussi découvert l’institut de gouvernance numérique par le biais d’une conférence nommée Programmation/Gouvernance numérique – Stratégie de développement régional. Nous avons d’abord apprécié apprendre qu’un organisme comme celui-ci existait et qu’il est en mesure de venir en aide tant aux organisations publiques que privées dans leurs défis numériques. L’IGN vise l’appropriation des meilleures pratiques de gestion intelligente de l’information. Ils accompagnent les institutions publiques et privées dans leur transition vers la gouvernance numérique. 

La conférence Constance et qualité du code dans une équipe nous a fait réaliser à quel point il est essentiel de bien documenter les procédures afin de contribuer à l’accélération de notre processus de développement et de rendre nos codes de programmation plus facilement maintenables.

La conférence Fail. Learn. Rinse. Repeat. How we need to learn from our mistakes portait sur le fait que nous faisons tous des erreurs et que celles-ci sont normales; qu’il est surtout important d’en tirer des leçons et de réduire, voire contrôler leur impact. La méthode expliquée lors de la conférence visait donc à explorer « comment » bien gérer nos erreurs et en tirer un maximum d’acquis se détaillait comme suit :

Voici la méthode en 7 points :

  1. Build a culture to learn from mistake (Bâtir une culture qui permette d’apprendre de vos erreurs)
  2. Embrace healthy critique (Valoriser la critique saine)
  3. Fail little and often (Référence (livre) : Sprint – Jake Knapp) (Échouer peu et souvent)
  4. Listen to your users (Être à l’écoute de vos utilisateurs)
  5. Design. Learn. Repeat. (Concevoir, apprendre, recommencer)
  6. Create shared understanding (Atteindre une compréhension partagée)
  7. Always be accountable (Être transparent)

(*traduction libre de l’anglais)

En définitive, notre rétroaction et notre synthèse de cette semaine du numérique, lesquelles ont été effectuées en vue d’écrire cet article, nous ont permis de percevoir de manière encore plus juste notre propre évolution, nos points à améliorer, nos forces et nos objectifs. Le WAQ a été un moment privilégié de partage de notre passion avec les professionnels du milieu, mais également une excellente occasion de sortir de notre quotidien et de passer du temps précieux entre associés, collègues et amis.