Comprendre l’intention de recherche derrière chaque mot clés pour attirer un trafic SEO qualifié
Personne ne tape de mots clés sans raison ou par hasard; il existe donc bel et bien une intention de recherche derrière chaque mot clé. Parmi ces intentions de recherche, on retrouve celles liées à la volonté d’obtenir une information ou « intention de recherche informationnelle / je veux savoir … ». Il existe ensuite des intentions de recherche liées à la potentielle réalisation d’une transaction ou « intention de recherche transactionnelle / je veux faire … ». Puis, il y a les intentions de recherche en lien avec une simple navigation et avec la quête d’une information déjà connue et reconnue de la personne qui la cherche, que l’on appelle ici « intention navigationnelle ».
Maintenant qu’on a franchi une première étape qui consiste à cesser de croire que tout le monde pense comme soi, mais possède en fait ses propres intentions de recherche, il faut savoir comment cette même intention est explicitée dans les mots clés. De cette compréhension découlera l’affichage des bons résultats en première page lors d’une recherche. Cette capacité à répondre efficacement et rapidement à une intention de recherche précise aidera aussi, ultimement, à réduire le taux de rebond sur votre site Internet.
La sémantique et les moteurs de recherche
D’abord, voici un condensé des définitions disponibles sur le Web lorsqu’on traite de recherche sémantique :
« Il s’agit d’utiliser l’intelligence artificielle afin de comprendre l’intention de recherche de l’utilisateur ainsi que le sens de sa requête, par opposition au sens des mots clés traités de manière individuelle comme dans le cas d’un lexique ou d’un dictionnaire. Lors d’une recherche sur le Web, Google vous donne des résultats basés sur le texte et sur les mots clés utilisés. Google vous offre alors le fruit de sa meilleure déduction sémantique. En définitive, dans le cadre d’une recherche sémantique, Google étudie la relation entre les mots, l’ordre dans lequel ils sont placés et la manière dont ils interagissent ensemble tout en visant une compréhension globale du sens de ces mots. »
Pour commencer, faisons un petit test. En plus d’évaluer les disparités en termes de résultats apparaissant en position 0, il nous permettra de percevoir les différents résultats obtenus à partir de recherches très similaires mais pour lesquelles un des mots variera.
Alors, commencez par écrire « veste en jeans » dans votre moteur de recherche et vous serez dirigé vers un très bon exemple de page de résultats orientés vers une intention de recherche transactionnelle précise.
Ensuite, à la requête « veste en jeans », ajoutez d’autres mots ou termes et le tout sera presque instantanément réorienté selon une intention de recherche informationnelles; vous obtiendrez donc, dans votre première page de résultats de recherche, un article de blogue, un guide d’achat, etc. Si suite à cela vous inscrivez « veste en jeans avec robe », vous comprendrez très aisément que l’algorithme de Google a bien saisi que vous ne cherchez pas un ensemble pour votre sortie du samedi incluant une veste de jeans et une jupe, mais bien des suggestions pour bien agencer ces deux pièces.
Les mythes du SEO en bref
1- Google favorise les sites qui sont en WordPress
Il existe un mythe comme quoi certains supports technologiques sont plus performants en termes de SEO que d’autres.
En vérité, il ne s’agit pas d’aller nécessairement vers une plateforme ou un système en particulier, il s’agit que ce dernier, par exemple WordPress, soit bien paramétré pour le SEO. Dans le cas contraire, Google ne favorisera pas son contenu.
2- Il suffit d’acheter un thème WordPress ou Joomla « SEO-friendly » pour faire du SEO
Les concepts de « SEO optimized » et de « SEO friendly » ne sont pas les mêmes. Faisons une comparaison bien simple : le contenu pour lequel un effort de base en SEO aura été fourni (SEO friendly) correspond à un individu qui aura décidé de faire attention à sa santé en mangeant de la salade pour dîner quelques fois par semaine. Efforts moyens = résultats moyens. Quant au contenu optimisé pour le référencement naturel ou SEO (SEO optimized) on le comparera tout simplement à un athlète de niveau olympique dont le régime alimentaire est réglé au quart de tour. Voyez-vous la différence? Si vous achetez un thème qui est « SEO friendly », celui-ci ne fournira pas les mêmes efforts d’optimisation de contenu ou d’optimisation des liens qui pointent vers votre site.
3- On peut payer pour finir numéro un dans Google
Oui et non. On peut payer mais on parle alors de publicités Google Ads. On ne peut cependant pas payer pour ressortir dans les résultats organiques. Cela veut dire que si quelqu’un utilise une extension pour bloquer les pubs, vous ne serez jamais vu par ces gens! Pour avoir de la visibilité « naturelle », souvent appelée organique, il faut savoir que cela prend du temps et des efforts d’optimisation. Attention, votre place dans les résultats des moteurs de recherche n’en est pas plus garantie. Les positions changent selon le temps, la compétition, la localisation de l’utilisateur, s’il ou elle est sur mobile plutôt que sur ordinateur, etc.
4- Il faut utiliser des mots clés exacts, sinon Google ne va pas comprendre.
FAUX! Les fameux liens sémantiques effectués par les moteurs de recherche sont maintenant tellement poussés qu’une simple inversion de mots dictera à celui-ci une bonne idée de la langue de l’utilisateur (ainsi que des détails sur son intention de recherche, tel que vu plus haut).
5- Si les gens font des fautes ou bien n’écrivent pas bien un nom d’entreprise, il faut se plier et intégrer les fautes dans son contenu.
Si les utilisateurs cherchent des mots à l’orthographe erronée, il ne faut pas les mettre dans son texte! Google corrige automatiquement les fautes; d’où le lien cliquable, sous la barre de recherche, qui propose une suggestion d’orthographe correcte. De plus, Google associe un site comprenant des fautes d’orthographe à un site de moins bonne qualité, voire de mauvaise qualité. Il le classe donc selon le rang mérité, selon ces paramètres. Puis, pour finir, on se répètera un peu ici mais Google comprend de mieux en mieux le sens global des requêtes. Un mot à lui seul, erroné de surcroît, ne suffit plus à obtenir des résultats pertinents.
6- Google Translate est assez pour optimiser le SEO dans une autre langue
Ici aussi il faut être prudent; la traduction du contenu n’est pas la même chose que son adaptation (ou que sa localisation). D’une langue à l’autre, ce que les utilisateurs cherchent est différent. L’utilisateur est différent, l’angle d’attaque l’est tout autant. Par angle d’attaque, on entend ici que la façon de s’informer, et ultimement d’acheter, n’est pas la même d’une culture à l’autre. Ainsi, si un contenu n’est pas adapté, son positionnement sera très difficile. Il importe donc de spécifier aux moteurs de recherche à qui l’on s’adresse en balisant le texte efficacement en termes de langue.
7- Le SEO, c’est des mots clés que l’on doit mettre à travers le site
Le SEO est PLEIN de choses. Il est lié au contenu mobile, mais aussi au référencement local. Il s’agit aussi de SEO de vidéos, de SEO dans les applications, de SEO dans Instagram et la façon dont les images sont présentées, etc. Le SEO dépasse maintenant largement le code, les mots et les liens; grâce à l’avènement de l’intelligence artificielle, l’optimisation pour les moteurs de recherche ne cesse de s’étendre.
Au final, il est important de retenir que les clients, les utilisateurs, sont à la recherche d’une réponse à leur interrogation ou à leur besoin et qu’il convient de se pencher très tôt sur le contenu de cette réponse pour qu’elle soit pertinente et légitime.